︎︎︎L’expression “sans feu ni lieu”, aujourd’hui désuète, était autrefois utilisée pour désigner les vagabond.e.s, les mendiant·e·s, les personnes sans domicile. 


“Sans lieu” sont ceux qui n’ont pas de maison, pas de refuge ; “sans le feu” disparaît le foyer, la famille, la chaleur. Comprise ainsi, l’expression déplore une perte d’attaches, de liens, d’origines, voire même d’histoire, pour celui ou celle qui n’a pas ou plus d’endroit où vivre, de point de chute.


En mobilisant cette expression pour nommer l’exposition, il est question d’en détourner le sens premier afin de révéler les formes de résistance qui déstabilisent la conception traditionnelle et normative du foyer. Sans feu ni lieu interroge alors la notion du “chez soi” comme un processus en mouvement perpétuel, contrairement à la stabilité qu’incarne traditionnellement le domicile.






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@poush.manifesto
6 Boulevard du Général Leclerc, 92110 Clichy
Ligne Métro 14 - arrêt “Saint Ouen”

@galeriemicheljourniac
47 rue des bergers, 75015 Paris
Ligne Métro 10 - arrêt “Javel”
Ligne Métro 7 - arrêt “Lourmel”


SANS FEU NI LIEU
du 07 au 18 septembre 2021

à Poush Manifesto + à la Galerie Michel Journiac

Vernissage : Mardi 07 septembre 2021 à 19h.
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︎︎︎L’exposition réinvestit ainsi la question du domestique pour mieux comprendre la porosité qu’il entretient avec les autres espaces habités – extérieurs, urbains, publics, partagés – où se jouent nos appartenances, nos places, nos reconnaissances. Le chez-soi se détache d’un lieu et d’une architecture donnée pour se déployer dans des espaces non seulement matériels mais symboliques et relationnels : dans des images, des gestes, des paroles... Dès lors, bien moins simplement qu’un toit et quatre murs, ces espaces sont de dimensions variables, de natures et d’échelles multiples. Ces espaces d’expression, de représentation, de collaboration mais aussi de conflits, de dominations et de marginalisation sont tous imbriqués et interdépendants. Ils sont les nœuds du complexe système dans lequel chacun·e évolue pour négocier sa place (choisie, subie, possédée) ; une place depuis laquelle on peut lutter pour faire valoir sa légitimité à participer activement à l’élaboration même de cette vie commune et de sa mise en commun (commonality).



Par les œuvres réunies et le dispositif mis en oeuvre, l’exposition entend explorer les porosités et les forces qui modèlent ces multiples espaces, témoignant tout à la fois de désirs intimes et de réalités domestiques, de relations interpersonnelles et d’idéologies sociales, et des forces de domination qui les conditionnent. La mise en relation de deux lieux d’exposition, soit deux modalités de représentation et de rencontre, est une façon de perpétuellement repenser de nouvelles manières d’habiter et percevoir ces territoires (avant tout) mentaux.


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